Fans de Kim Soo-hyun : quand la solidarité fait plier la cancel culture

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En mars dernier, éclatait ce qui allait devenir « l’affaire Kim Soo-hyun« . Après la mort de l’actrice Kim Sae-ron, sa famille, épaulée par des youtubeurs comme la chaîne Garo Sero de Kim Se-ui, a lancé de graves accusations contre l’acteur, affirmant qu’il aurait entretenu une relation de 6 ans avec elle, dont une partie alors qu’elle était mineure. Il n’en fallait pas plus pour que médias et réseaux s’emballent. Résultat immédiat : sortie de son prochain k-drama Knock Off sur Disney+ repoussée sans nouvelle date, contrats prestigieux comme celui avec Prada rompus.

Kim Soo-hyun peut être serein : ses fans assurent ses arrières.

Tout cela sans la moindre preuve formelle ni respect de la présomption d’innocence. Une fois la rumeur lancée, internet a tranché : pour beaucoup, Kim Soo-hyun était coupable avant même que la justice ne s’en mêle.

Une armée de fans en mode enquête

Mais tous ne l’ont pas abandonné. Dès le premier jour, une véritable armée de fans (le mot n’est pas trop fort) s’est mobilisée pour défendre celui qu’ils estiment victime d’un complot diffamatoire. Passé le choc, les fanbases internationales se sont organisées. Objectif : démonter point par point les accusations, vérifier les « preuves », croiser les dates et les lieux.

France, Brésil, Inde, Grèce, États-Unis, Nigéria, Chine… Aucun fuseau horaire ni barrière linguistique ne les a freinés. Certains remontent les archives Instagram, scrutent les vêtements portés sur les clichés, comparent les modèles de smartphones pour dater des photos, traduisent des vidéos coréennes pour les rendre accessibles à tous. D’autres font rouler des camions à écrans géants dans Séoul, affichant des messages de soutien pour l’acteur et lui font parvenir des fleurs à son agence.

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La vérité au bout du fact-checking

Pendant des jours, bien avant même que Kim Soo-hyun et son agence Gold Medalist ne déposent plainte, ces détectives bénévoles ont multiplié les vérifications. Et ils n’ont pas fait les choses à moitié : certaines fausses preuves, comme celles générées par IA (ou prises sur des banques de photos…), ont été révélées, puis transmises à l’agence de l’acteur, qui a révélé s’en être servi pour préparer sa défense.

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Mieux encore, un collectif baptisé « Global Fan Union » a recensé des centaines de commentaires diffamatoires pour alimenter 2 plaintes déposées en Corée du Sud. Certaines personnes visées ont déjà été identifiées et convoquées par la police. Plusieurs se sont excusées publiquement.

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Une cancel culture implacable… et une leçon à retenir

Ce que cette affaire met en lumière, c’est la violence de la cancel culture en Corée du Sud. Un soupçon, un post, et la machine s’emballe. Contrats, image, carrière : tout peut s’effondrer en quelques heures, sans fact-checking, sans attendre la parole de l’intéressé. Mais cette fois, le soutien sans faille de ses fans a pesé.

Grâce à eux, et aux explications publiques de Kim Soo-hyun, la vérité se dessine : non, il ne sortait pas avec l’actrice quand elle était mineure. Tout pointe vers 2019 : un t-shirt Nike, un iPhone, des balades dans Paris. Rien ne colle avec le scénario avancé par Garo Sero.

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Et maintenant ?

Ce 4 juillet, les fans restent mobilisés. Quand la justice confirmera-t-elle enfin l’innocence de leur star ? La manager de Kim Soo-hyun a posté un simple « Merci. Merci.. » sur Instagram aujourd’hui, ravivant leur espoir. La vérité est peut-être en chemin. Mais une chose est sûre : à l’avenir, mieux vaudra réfléchir à deux fois avant de sous-estimer la force tranquille et redoutable des fanbases.

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