Après plusieurs scandales ayant secoué l’industrie du divertissement coréen, la Corée du Sud adopte un nouveau contrat standard pour les apparitions télévisées des artistes. L’objectif : protéger à la fois les stars et les productions, tout en évitant que des affaires personnelles ne perturbent la diffusion des dramas.
Ce contrat, révélé le 31 juillet par le Ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, prévoit désormais que :
- Les artistes sont rémunérés dès le tournage, même si leurs scènes sont coupées au montage.
- Les productions peuvent réclamer des dommages et intérêts si une star cause un préjudice à la série à cause de polémiques, qu’il s’agisse d’affaires de drogue, de jeux illégaux, d’accusations de violences scolaires ou de scandales liés à la vie privée.
Cette réforme s’inscrit dans un contexte marqué par des affaires retentissantes : Yoo Ah-in impliqué dans une consommation de drogues illégales, Song Ha-yoon accusée de violences scolaires, et Kim Soo-hyun, récemment visé par des polémiques personnelles (bien que non prouvées) entraînant des pertes financières colossales pour ses sponsors. Ces situations avaient entraîné des arrêts ou modifications de diffusion et des pertes considérables pour les chaînes et producteurs.
Le contrat revisité apporte également des garanties supplémentaires aux artistes :
- Interdiction de céder automatiquement tous leurs droits d’image aux producteurs.
- Obligation d’obtenir leur consentement avant de diffuser les images sur de nouvelles plateformes ou de réutiliser des scènes coupées.
- Paiement d’honoraires additionnels en cas d’exploitation future du contenu modifié ou inédit.
En contrepartie, la responsabilité des agences de talents est renforcée : elles doivent informer tout changement de contrat exclusif et s’assurer que leurs artistes respectent les clauses pour éviter de nouveaux scandales coûteux.
Un représentant du ministère a déclaré que cette réforme visait à réduire les conflits entre artistes et productions et à instaurer une culture contractuelle fondée sur le respect mutuel. Ce nouveau cadre pourrait bien changer la donne dans un secteur où la réputation d’une star peut impacter toute une production.
Notre avis
Nous sommes très mitigés sur la notion de « protection mutuelle » entre l’artiste et les productions, puisque si l’on prend rien que l’exemple de l’affaire Kim Soo-hyun, Disney+ a décidé par elle-même de suspendre la diffusion de la série Knock Off, avec les pertes que cela allait engendrer et continue de maintenir la série et toute sa production « en suspend » alors que l’affaire s’est tassée et penche en faveur de l’acteur.
Kim Soo-hyun à ce jour subit les répercussions de ces accusations, toujours non prouvées depuis plusieurs mois, avec ruptures de contrat, séries non diffusées et pire encore, marques qui se retournent contre lui car elles ont choisit qu’il ne les représente plus, sans attendre le verdict de la justice à son sujet. Idem pour Song Ha-yoon, qui reste sur la sellette et donc sans revenus : les effets pour les célébrités d’une simple accusation, même encore non prouvée, sont immédiats. Ce type de contrat ne nous semble pas du tout les protéger, mais au contraire les enfoncer vis-à-vis de ce type de situation. Et quand on voit le nombre de scandales qui éclatent en Corée du Sud…
A voir si cela change vraiment des choses dans les mois à venir. Vous en pensez quoi ?
Au final c’est ceux qui ont vécus un enfer qui seront le plus pénalisés !!! KIN SOO HYUN à lui tout seul représente ce qu’il y a de pire dans ce pays !!! Ceux qui ce sont suicidés faute de pouvoir se défendre le seront pour cette population avides de lynchage médiatique !! Oui ils ont pondus une soit disant loi censée les protéger mais qui ne protège vraiment que les sponsors et plates formes de diffusion !! J’en ai la nausée!!! Au final, après de mois de lutte ils obtiennent juste le droit d’obéir et de ne pas bouger une oreille !! J’ai attendu longtemps pour que justice soit vraiment faite , c’était illusoir , j’espère que KSH pourra reprendre une carrière, mais dans ces conditions ce sera un miracle et je n’y crois plus !!
On espère aussi pour lui !
Je pense que l’on pourra modifier les textes de loi autant de fois qu’on voudra, tant que les mentalités n’auront pas changées et que les médias agiront toujours en rapaces à se jeter et propager la moindre rumeur, ça ne changera rien pour personne. Ce qu’il faut, surtout, c’est que les médias refusent de propager des rumeurs et apprennent à attendre que toute les procédures judiciaires aient été épuisées avant de relayer des infos avérées et non pas des accusations, des rumeurs et de simples suspicions.
Ceci étant dit, je trouve intéressant que le texte de loi révise la façon dont les revenus sont versés et ajoute des clauses concernant le droit à l’image et son exploitation.