inhaltsübersicht inhaltsübersicht
Le YouTuber et animateur Eun Hyun-jang, connu pour sa chaîne The Master of Business, a comparu ce 30 octobre devant la Commission des sciences, des technologies et de la communication de l’Assemblée nationale sud-coréenne. Invité en tant que témoin, il a interpellé les parlementaires sur le problème des « cyber wreckers », ces créateurs de contenus qui exploitent les malheurs ou les scandales d’autrui à des fins lucratives.

Garosero déjà connu pour de fausses accusations
Eun Hyun-jang a profité de son intervention pour réclamer une nouvelle enquête contre Kim Se-ui, responsable du média en ligne Garosero Research Institute (Gaseyeon), déjà connu pour ses diffusions controversées. Il a rappelé avoir été lui-même victime de fausses accusations émises par Kim Se-ui depuis l’an dernier, notamment autour d’affaires inventées liées à l’utilisation de programmes automatisés sur Naver. Ces accusations avaient mené à une plainte déposée contre lui, finalement classée sans suite en mai dernier.
Pour tenter de contrer l’influence du YouTuber, Eun Hyun-jang a acquis 50 % des parts de Gaseyeon en novembre 2023, affirmant vouloir « rétablir la normalité » du média. Il a ensuite obtenu la tenue d’une assemblée extraordinaire des actionnaires en octobre dernier, une première en 3 ans, afin de remettre en cause la gestion de Kim Se-ui.
De graves accusations et manipulation de preuves
Auf seiner Seite, Kim Se-ui a réfuté toutes les accusations, assurant que la direction du média restait inchangée et qu’Eun Hyun-jang n’avait pas été nommé administrateur. Son équipe affirme également être engagée dans une procédure judiciaire visant à faire annuler le statut d’actionnaire d’Eun Hyun-jang.
Eun Hyun-jang a expliqué avoir acquis ces parts « pour accéder légalement aux registres financiers et demander la destitution de Kim Se-ui », estimant que la voie judiciaire était trop lente. Il a ensuite dénoncé le manque de réaction des autorités malgré la multiplication des plaintes liées à Gaseyeon, notamment celles visant le YouTuber Tzuyang und l’acteur Kim Soo-hyun.
« J’ai déposé plainte contre Kim Se-ui depuis plus d’un an, mais aucune enquête n’avance. Il y a entre 16 et 20 dossiers en attente au commissariat de Gangnam », a-t-il déclaré. « Kim Soo-hyun a subi d’énormes dommages à cause de 3 conférences de presse mensongères. Les preuves présentées (messages, photos, enregistrements) ont toutes été manipulées. 99,9 % de ce que Kim Se-ui diffuse est faux. »
Eun Hyun-jang a enfin confié se rendre environ 3 fois par mois à la police en raison des plaintes déposées par les fans de Kim Se-ui. « Ils portent plainte sans arrêt pour me faire taire. Kim Se-ui n’est pas un homme, tant qu’il ne sera pas inquiété, d’autres victimes apparaîtront. »
Des accusations de collusion politique
Lors de cette même séance, le député du Parti de l’Innovation, Lee Jun-seok, a également pris la parole, déclarant : « Le PDG Kim Se-ui entretient des liens étroits avec des personnes au pouvoir », avant de dénoncer le fait que « le procureur spécial ne mène pas une enquête correcte. »
Le parlementaire a ajouté : « Il utilise un discours politique, évoquant la loi martiale ou des scénarios d’insurrection, ce qui correspond parfaitement à la définition donnée par le Parti démocrate de ‘l’incitation à la rébellion’. Pourtant, même le procureur spécial n’aborde pas sérieusement cette question. »
Eun Hyun-jang a soutenu ces propos, affirmant que les activités de Kim Se-ui dépassent le cadre du simple divertissement pour s’apparenter à une véritable ingérence politique. « Les membres de son fan club portent plainte à sa place, sans doute pour éviter qu’il ne soit accusé de dénonciations mensongères », a-t-il expliqué. « À cause de tout cela, l’équipe de The Master of Business s’est dispersée, et je continue d’aller trois fois par mois au commissariat. »
Enfin, Eun Hyun-jang a conclu : « Kim Se-ui a tenu des propos tels que : “Si Lee Jae-myung devient président, il ira en prison.” Cela prouve simplement qu’il était protégé durant l’administration de l’ancien président Yoon Suk-yeol. Si la police ne commence pas à enquêter maintenant, d’autres victimes continueront d’apparaître. »
